VILLAGE DE NOILHAN

Le site du village a été occupé depuis l'antiquité. Au moyen-âge, un castelnau (château) est attesté dès 1168, les murs aveugles des maisons servaient de remparts et était entourés de fossés. L'enceinte du château était de type circulaire avec deux ponts et deux barbacanes à l'Est et à l'Ouest et un chemin de ronde encore visible aujourd'hui. Noilhan était le poste avancé du Comté de Comminges tourné vers le Comté d'Armagnac et le Comté de Toulouse.

En 1375, une transaction fait passer la commune sous la domination de la famille De Touges qui marquera l'histoire du village durant quatre siècles. En 1496, l'un des seigneurs qui se sont succédé donne des coutumes (lois d’organisation sociale) aux habitants. En 1773, la dernière descendante de cette famille, Guionne Chrisante De Touges-Noilhan fait don de ces biens à la communauté de Noilhan.

Après la période troublée de la révolution, la commune connaît, au 19ème siècle, un fort développement. En 1904, un terrible incendie détruit sept maisons avec les granges et étables attenantes. Cette partie n'a jamais été reconstruite et est aujourd'hui devenue une pelouse ombragée qui abrite des tables de pique-nique et un point d’eau potable. Au cours de la dernière décennie,
Noilhan s’est développé en accueillant de nouveaux habitants. La construction d’une école, l’installation de nouveaux professionnels, le développement de l’économie à côté de l’activité agricole traditionnelle, en font un village où il fait bon vivre.

L'église Saint Pierre dont la base remonte au XIIème siècle a été plusieurs fois remaniée, en particulier entre 1830-1841. Elle vient d'être rénovée avec goût en 2015 avec un grand respect pour son architecture et ses caractéristiques patrimoniales. A l'ouest, un clocher-mur à 5 cloches, soutenu par de puissants contreforts aux reliefs imposants, lui donne un aspect monumental que sa superficie amplifie. On y trouve un perron et une belle porte gothique.
A l'intérieur, il faut remarquer au sud, l'édicule circulaire des fonts baptismaux d'un charme romantique ainsi que la chaire et des statues en terre cuite de l'atelier Virebent de Launaguet, réalisée au XIXème siècle.

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