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VILLAGE DE SAINT SOULAN

Patrimoine culturel ,  Site et monument historiques ,  Village à Saint-Soulan
  • Le village a été habité depuis l'antiquité (découvertes de villa et sépultures). Deux sites ont été répertoriés, on y a découvert des traces de villa gallo-romaine, des sépultures, des tegulae (tuiles plates gallo-romaines). Sur les sites dits À Marrigué et En Guilhé.

    L’origine du nom Saint Soulan est incertaine. Déjà en 1154 un écrit en latin cite le vocable San Solan.
    Cela provient probablement du latin ‘’solano’’, lieu exposé au soleil. En gascon les terres exposées au soleil sont...
    Le village a été habité depuis l'antiquité (découvertes de villa et sépultures). Deux sites ont été répertoriés, on y a découvert des traces de villa gallo-romaine, des sépultures, des tegulae (tuiles plates gallo-romaines). Sur les sites dits À Marrigué et En Guilhé.

    L’origine du nom Saint Soulan est incertaine. Déjà en 1154 un écrit en latin cite le vocable San Solan.
    Cela provient probablement du latin ‘’solano’’, lieu exposé au soleil. En gascon les terres exposées au soleil sont appelées soulan.

    Au Moyen-Âge la plupart des terres appartiennent aux cisterciens du monastère de Planselve (vallée de la Gimone) qui y ont établi une grange (au lieu-dit actuel La Grange).

    Les habitants se regroupent autour de trois sites, à la fois paroisses et seigneuries :
    • A la « Vieille Eglise » ou Eglise Darré (derrière), à l’ouest, signalée dès 1196 : cimetière et habitat relativement important abandonnés seulement au XIXe siècle. La dernière inhumation y aurait eu lieu en 1793. Le site appartient toujours à la commune.
    • Autour de l’église de Clarivad, dédiée à Sainte-Anne, cité au XIIe et abandonné à partir du XIVe.
    Ce site un aurait aussi comporté des habitations et un cimetière. Des vestiges auraient été trouvés, vers le lieu-dit actuel Lapéoue, sur une parcelle appelée La Gleysasse (Gleysa, église en gascon).
    • Au lieu-dit « Le Soldat » on a trouvé trace d’un cimetière et de nombreux silos médiévaux
    Quant au village actuel, il semble relativement moderne, même si non loin de l’église actuelle s’élevait une belle motte castrale.

    Sur le territoire près de l’Esquinson se situe un domaine avec seigneurie qui sera vendu par l’abbaye de Gimont en 1584 à François de Combis qui lui donna son nom. Il était receveur des tailles du pays de
    Comminges en la châtellenie de Samatan. Il jouera un rôle très important pendant les guerres de religion.

    Le domaine de l’Esquinson comprenait le château, un moulin à eau et la métairie d’Espargatory, probablement en bordure du cours d’eau l’Esquinson. François De Combis fait bâtir le château actuel en 1614, plus à l’ouest. L’ancien bâtiment fut rasé en 1718.

    La dernière descendante de la famille Combis à occuper ce château, Marthe de SAILHAS, est décédée en 1906. Par la suite, le domaine change plusieurs fois de propriétaire. Les occupants récents sont britanniques et le château est devenu une maison d’hôtes.